Calgary, Alberta – Enfants d'abord Canada a publié un nouveau rapport, « Pédianomie : le retour social sur investissement dans l'amélioration de la santé et du bien-être des enfants et des adolescents ». Le rapport est une évaluation complète des investissements des cinq dernières années dans la vie de 8 millions de jeunes Canadiens, plaidant en faveur de la priorité accordée aux enfants lors de la planification budgétaire.
Le rapport présente de nouvelles données sur l'impact de plusieurs milliards de dollars de la récente crise pédiatrique tripledémique et du manque de progrès dans l'amélioration de la santé des enfants, en mettant l'accent sur la crise de la santé mentale et le besoin urgent de lutter contre l'insécurité alimentaire des enfants.
« Les restrictions liées à la pandémie ont été levées et la récente crise pédiatrique aiguë s'est atténuée, mais les impacts se feront sentir dans les années à venir. Nous sommes confrontés à une catastrophe générationnelle qui nécessite un soutien urgent et durable. En tenant compte des droits de l’enfant et d’une budgétisation équitable, nous pouvons investir dans le bien-être des enfants, garantissant que chaque enfant au Canada a la possibilité de s’épanouir. – Sara Austin, fondatrice et PDG de Children First Canada.
La recherche implique une équipe multidisciplinaire de l'Université de Calgary et de l'Université de Toronto, comprenant les facultés de travail social, de politique publique, de santé, d'éducation et d'économie. Vivic Research, une société de conseil économique dédiée à la défense de la justice sociale avec des recherches basées sur des données, s'est associée à l'analyse économique du retour social sur investissement dans la santé des enfants.
« Le principe de la « pédianomie » est relativement simple : investir dans la santé des enfants maintenant, et épargner pour toute leur vie. Pour eux. Pour tout le monde. Investir dans les soins de santé des enfants est un investissement à long terme dans la durabilité du régime d'assurance-maladie universel. Sur le plan moral et financier, comme ce rapport le souligne clairement, il n’y a pas de meilleur moment que maintenant pour appliquer les principes de la pédianomie d’un océan à l’autre. – Alex Munter, président et chef de la direction du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario (CHEO) et du Centre de traitement pour enfants d'Ottawa.
Principales conclusions:
L’étude a identifié un coût de plusieurs milliards de dollars associé au coût de l’inaction :
- Lors de la récente crise pédiatrique, les mères d’enfants de moins de 12 ans ont connu la plus grande perte de productivité en raison des soins prodigués à leurs enfants malades. Cela équivaut à une perte économique pour l’économie canadienne de près de $50 millions pour les mères et de plus de $13 millions pour les pères – un coût combiné stupéfiant de plus de $60 millions pour l’économie canadienne rien qu’à l’automne 2022.
- 601 TP3T des Canadiens ont été victimes d'une certaine forme de maltraitance envers leurs enfants, ce qui coûte environ $23 milliards par an en frais de justice, de soins de santé et de services sociaux et en effets à long terme sur les revenus ;
- L'obésité infantile touche un enfant sur trois, entraînant jusqu'à $22 milliards par an de perte de productivité et d'augmentation des coûts de santé ;
- Le harcèlement touche un enfant sur cinq et coûte jusqu'à $4 milliards par an.
- Les enfants représentent 25,4% de la population totale des Premières Nations, des Métis et des Inuits, mais les investissements destinés à répondre à leurs besoins et à protéger leurs droits sont encore à la traîne.
- Entre 2017 et 2020, les dépenses de santé provinciales et territoriales ont révélé un déséquilibre dans l'allocation des ressources, les enfants et les adolescents ayant reçu $80 milliards, soit seulement 11,5% des dépenses totales de santé, tandis que les personnes âgées ont reçu $311 milliards ou 44,5%.
« Les enfants et les jeunes apportent une contribution essentielle aux communautés partout au Canada et représentent effectivement l'avenir de la nation. Il est donc important que le pays les investisse et les soutienne de manière appropriée. – Dre Krista Jangaard, présidente et directrice générale, IWK.
« Savez-vous ce que ça fait d'appeler un hôpital tout en regardant sa sœur avoir des crises après les crises et de découvrir que tous les médecins sont en vacances ? Connaissez-vous le sentiment de fureur lorsqu'un médecin tente de faire sortir prématurément votre sœur alors qu'elle continue d'avoir des convulsions ? J'espère que vous n'aurez jamais à le faire. Mais ce sont des expériences réelles qui ont été provoquées par le manque de priorité accordée aux soins de santé destinés aux enfants et aux jeunes. Le rapport des PPC soulève des points importants sur lesquels le système de santé du Canada peut s'améliorer. Il ne reste plus qu'à agir. – Lucy Diaz, 16 ans, Port Coquitlam, Colombie-Britannique.
« Ce rapport souligne le besoin urgent d’investir davantage dans les soins de santé pédiatriques et d’une plus grande implication des jeunes dans la prise de décision budgétaire. Les conséquences de soins pédiatriques inadéquats nous affectent tous, mais se déclinent de diverses manières selon le sexe, l’âge, la société et l’économie. J’encourage tous ceux qui participent à l’élaboration des politiques à le lire. – Mélissa Sum Wah, 20 ans, Gatineau, Québec.
Children First Canada remercie gracieusement le soutien de l'Agence de la santé publique du Canada, de MITACS, de l'Hospital for Sick Children (SickKids), du CHEO et du IWK pour avoir rendu ce rapport possible.
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Wraychel Horne, spécialiste des communications, Children First Canada
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Courriel : whorne@childrenfirstcanada.com
À propos d'Enfants d'abord Canada:
Children First Canada (CFC) est un organisme caritatif national dont la vision audacieuse et ambitieuse est qu'ensemble, nous pouvons faire du Canada le meilleur endroit au monde où les enfants peuvent grandir. Nous sommes une voix forte, efficace et indépendante pour les 8 millions d'enfants au Canada. Les FCC exploitent la force de nombreux organismes qui se sont engagés à améliorer la vie des enfants au Canada, y compris les organismes de bienfaisance et les hôpitaux pour enfants, les centres de recherche, le gouvernement, les entreprises, les dirigeants communautaires et les enfants eux-mêmes. Visitez childrenfirstcanada.org pour plus d'informations.