Déclaration CFC

Children First Canada demande au gouvernement du Canada de mettre en œuvre sans plus tarder les recommandations du Comité des droits de l'enfant des Nations Unies

Children First Canada demande au gouvernement du Canada de mettre en œuvre sans plus tarder les recommandations du Comité des droits de l'enfant des Nations Unies

Le 9 juin, le Comité des droits de l'enfant des Nations Unies a publié un examen de la mise en œuvre des droits de l'enfant au Canada, exprimant de graves préoccupations et émettant des recommandations d'action urgente. Le Comité a souligné de sérieuses préoccupations concernant le bien-être des enfants qui vivent au Canada, en particulier les enfants autochtones. Ce dernier examen fait suite à un rapport cinglant il y a dix ans, le Comité notant que de nombreuses recommandations de ce rapport restent sans suite.

Le rapport note que le Canada a réalisé des progrès dans divers domaines, notamment en matière de logement et d'itinérance, de sensibilisation aux problèmes de santé mentale et de divers efforts législatifs. Bien que certains progrès aient été notés, l'ONU a vivement critiqué le manque d'action du gouvernement et a appelé à une action urgente en émettant des recommandations dans les domaines suivants : surveillance indépendante (par. 13), non-discrimination (par. 18), droit à vie, survie et développement (par. 21), maltraitance et négligence (par. 27), enfants privés de milieu familial (par. 32) et niveau de vie (par. 39).

Children First Canada appelle depuis longtemps à l'action sur bon nombre des priorités mentionnées par les Nations Unies, notamment : de nouvelles lois, une stratégie nationale, des mécanismes de coordination/indépendants, des mesures budgétaires et la collecte de données, entre autres.

« Il existe un mythe tenace selon lequel le Canada est l'un des meilleurs endroits au monde où les enfants peuvent grandir. Mais ce n'est tout simplement pas vrai », déclare Sara Austin, fondatrice et chef de la direction de Children First Canada. « Les droits de tous les enfants de notre pays ont été violés, mais certains groupes spécifiques ont été particulièrement défavorisés. L'examen de l'ONU a mis en lumière le fait que les droits de 8 millions d'enfants au Canada sont gravement menacés et que le maintien du statu quo n'est pas une option.

Certains de nos jeunes leaders avaient ceci à dire :

« J'estime que le rapport de la CNUDE montre à la communauté internationale les nombreux enjeux qui préoccupent la jeunesse canadienne. Bien que le rapport note que certains progrès ont été réalisés, divers problèmes doivent encore être résolus. Par exemple, la contamination de l'eau dans les territoires autochtones, le manque de ressources dans de multiples domaines, ainsi que le manque de surveillance indépendante aux niveaux fédéral et provincial. Néanmoins, certains problèmes comme la santé mentale, le logement et l'accessibilité ont été abordés dans le rapport, ce qui mettra davantage l'accent sur ces sujets importants pour les jeunes du Canada.

– Jayden Paquet-Noiseux, lui (16 ans du Québec) – Membre YAC et YCP

« L'UNRC est profondément préoccupé par le manque de reconnaissance et d'action entourant la discrimination dans ce rapport. Il est impossible de se battre pour les droits des enfants tout en

laissant derrière eux les jeunes marginalisés. L'intersectionnalité est ce qui rend les mouvements puissants, stimulants et réussis. Nous devons tenir compte du rôle que jouent les identités et les expériences croisées tout en luttant pour la justice pour les jeunes. »

– Rae Steeves, elle/ils (15 ans de la Nouvelle-Écosse) – membre du YAC, auteur, activiste, organisateur

Children First Canada se réjouit de travailler avec le gouvernement et avec d'autres membres de la société civile - y compris les enfants et les jeunes - pour s'assurer que les recommandations formulées par l'ONU sont rapidement suivies d'effet. Le rapport est accessible ici.